Tu arrives. Je crève d'envie d'aller à toi, de me jeter dans tes bras. Je contrôle mon impulsion mais le désir de te dévisager est trop fort. Ton regard intense et tes cheveux mal coiffés. J'imagine déjà ta voix qui dérape avant même que tu ne me parles. Je sens comme un raté dans mon cœur. T'es beau. T'es beau et c'est pas croyable. Nous ne contrôlons rien. Je me perds dans cette histoire, au fur et à l'usure. Mais t'es là et c'est tout ce que réclame mon cœur. Ardent désir de tes lèvres qui se consume lorsque tes doigts effleurent ma peau. Je devrais partir maintenant, t'effacer de ma vie. Ce serait mieux pour tous. Mais dès que t'es devant moi, je me sens paralysée. Engourdie par ton sourire d'une ambiguïté éclatante. Tu arrives, plus proche. Je te regarde, fascination absolue de te retrouver. Me dire que tu seras à moi, juste à moi rien qu'à moi. Je te regarde et c'est vrai que je ne sens rien quand tu n'es pas là. Je te regarde, toi, gamin joueur. Je te regarde. Je te regarde. Je te regarde. Cherchant tes vices les plus beaux.